4 jours avec le nouvel iMac
Machines aux looks incertains, fiabilité douteuse, bref il aura fallut attendre le retour de Steve aux commandes et l’arrivée d’iMac pour renouer avec une Apple en grande forme.
Concept tout droit hérité des Performa et autres “All in One” en droite ligne inspiré du Macintosh originel, (je vous parle d’un temps, que les moins de 20 ans, etc…) remis au gout du jour en 2004 avec sa toute première version façon bonbon vert, l’iMac cuvée août 2007 pointe enfin le bout de son nez. MacPlus a eu l’occasion de passer quelques jours avec le dernier bijou technologique made in Cupertino et tout comme le bon vin, il se bonifie avec le temps, impressions :
Comme tu es beau…
Ce qui frappe au premier abord lors du déballage, c’est la cure d’amaigrissement que semble avoir suivi l’iMac, en effet celui-ci ne pèse plus que 9 kg au lieu de presque 10 pour la machine de précédente génération. Pureté des lignes, finesse des matériaux, l’ensemble donne à cette machine une impression de luxe que nous n’avions pas éprouvée à ce point depuis longtemps avec un produit Apple : sur le plan esthétique, rien à redire. Les équipes de Jonathan Ive ont mis les petits plats dans les grands. Même le bord tournant noir de l’écran qui nous semblait “lourd” renforce l’immersion visuelle et accentue cet aspect teinté d’exception. Le contraste noir du dos et de l’alu est du plus bel effet et, oh ! miracle !, pas une seule vis ou presque car une seule a survécu pour l’ajout de mémoire, situé sous l’appareil.
Le clavier nouvelle mouture trône fièrement au dessus d’une boite comprenant les CD d’installation, la souris, et, bien sûr, l’Apple Remote (la télécommande). Le clavier est hallucinant de finesse, on frôle l’œuvre d’art, bon d’accord, on s’emballe un peu, mais le résultat est vraiment impressionnant.
Oui mais à l’utilisation ?
L’écran “glossy”, pourtant très décrié, fait des merveilles, la profondeur des couleurs est d’excellente facture et le rendu sur 20 pouces prend toute son ampleur avec des diaporamas, des vidéos ou encore, pourquoi pas, Photoshop. Il faudra bien évidemment prendre le temps de régler la luminosité beaucoup plus forte que sur les écrans mats, le cas contraire pouvant donner des teintes aux allures fades, ainsi que son contraste. Nous déplorons le fait que Apple n’ait pas permis à ses utilisateurs de choisir le type de dalle souhaitée. Après, on apprécie ou non cet écran brillant, très pénalisant si vous travaillez le dos à une fenêtre par exemple, et également très gourmand en traces de doigts, mais remédiable, grâce à la chiffonnette fournie en standard avec l’ordinateur.
Ce qui frappe également, c’est le silence de la machine que nous avons testée, un iMac une machine au prix plus qu’abordable. Mais rassurez-vous les jeux tels que WOW ou encore Harry Potter restent parfaitement jouables.
Coté connectique, on saluera, enfin, l’arrivée d’un port FireWire 800, la présence d’un prise casque et entrée son, de trois ports USB2, Un port FireWire 400, une prise Ethernet et une sortie vers écran. En résumé, de quoi satisfaire pleinement la plupart des utilisateurs grand public.
En conclusion
Nous sommes vraiment tombés sous le charme de ce nouvel iSight ou encore de son micro de manière plus qu’intelligente. Son silence, quasi total, est aussi un excellent point.
On regrettera toutefois la disparition du voyant de mise en veille, ainsi que le choix imposé d’un écran “glossy” pour qui aurait préféré du mat. Nul doute que cet iMac est un bon cru et saura ravir la plupart d’entre vous.
Pour
– Son design
– Finition de toute beauté
– Silence
Contre
– Pas de voyant de veille
– Aucune possibilté de choisir autre chose qu’un écran glossy
