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Matériel

Dans la peau du leopard

Cedman

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Ce nouveau système était initialement prévu pour être livré durant le premier semestre de l’année en cours, mais les aléas de la vie informatique ne l’ont pas autorisé. Aujourd’hui 26 octobre, la nouvelle race de félin vient de sortir de sa réserve naturelle pour tenter de conquérir nos disques durs. MacPlus vous donne son avis sur cette mise à jour.

Prise en main

Il est à noter d’emblée une nouveauté lors du début de ce processus d’installation : vous pourrez restaurer une version sauvegardée au préalable sur un disque dur interne/externe via l’outil Time Machine.

Tout d’abord, même si cela est logique, la nouvelle mouture de Mac OS X est très rapide, très réactive aux actions de l’utilisateur. Dès le début du processus d’installation, nous remarquons les changements esthétiques de la nouvelle version. Après avoir franchi les étapes indispensables pour choisir son disque dur, le type d’installation et quels fichiers seront hébergés sur votre périphérique de stockage, vous aurez droit à cette magnifique présentation audio-vidéo. En effet, c’est au travers des différentes galaxies de l’Univers que se faufilent le traditionnel mot “Bienvenue” dans 15 des 18 langues existantes désormais dans le système. Cette présentation nous met en appétit pour la suite. A la fin de ce processus initial, vous allez atterrir sur un nouveau bureau qui est repensé et repeint. Point d’orgue à cette maturation graphique : le Dock en trois dimensions. La première impression qui nous vient spontanément à l’esprit, c’est que nous sommes devant un nouveau système, et non pas une simple mise à niveau quasi annuelle de Mac OS X.

La barre des menus qui se trouve en haut de votre écran en permanence, devient translucide. Le haut du fond d’écran se mélange harmonieusement avec ladite barre. C’est du plus bel effet. Quant à la Pomme, elle est noire. L’apparence du Finder est devenue beaucoup plus “classe” et un peu moins simpliste. Le raffinement n’est certes pas une valeur traditionnelle du monde de l’informatique, mais la nouvelle tendance à mettre du design un peu partout n’est sans doute pas étrangère à l’introduction de cette dose cosmétique. Ce qui n’empêche pas la présence de réelles avancées purement logicielles.

Concernant ce premier tour de chauffe, nous constatons aussi que les polices sont plus lissées et que les préférences générales permettent d’affiner les éléments apparaissant à l’écran. La différence entre Leopard et Tiger est vraiment flagrante ! Par exemple, l’espacement des icônes sur la grille du bureau peut être maintenant ajusté au plus fin. C’est l’utilisateur qui va décider de la place qu’occuperont les multiples icônes répandues sur l’écran. Les menus dans la fenêtre du Finder sont plus complets et proposent plus d’options, comme la fonction Rechercher qui est un outil supplémentaire renforçant la qualité de la nouvelle ergonomie. Spotlight n’est pas écarté mais renforcé par ces modalités de fonctionnement dans le Finder.

Les thèmes de présentation ont eux aussi évolué, avec de nouvelles images en fonds d’écran et des nouveaux économiseurs. Mais là, rien de sensationnel, une simple évolution. Nous attendions avec impatience une photographie d’un léopard pour illustrer cette nouvelle version à l’écran ; mais non. C’est dommage quand même, le seul nouvel animal présent en fonds d’écran est un zèbre ! Le nom de code du prochain système 10.6 ? 🙂

Enfin, pour terminer cette prise en main générale, il est à noter l’intégration de fabuleux outils de productivité : le Dock version 10.5 et les fameuses piles, vous permettant de ranger et d’accéder à vos données avec une plus grande facilité. Nous y reviendrons plus dans le détail au cours de ce test.

Les nouveautés dans le détail

Nous allons revenir dans cette partie sur les différentes nouveautés, ou évolutions majeures, des logiciels faisant partie de la panoplie du félin. Nous constatons une intégration encore plus poussée entre toutes les applications principales de Mac OS X fournies par Apple : iCal, iPhoto, Mail, Safari, iTunes, etc. Elles communiquent et travaillent vraiment de concert pour le plus grand confort des utilisateurs que nous sommes. La Pomme devient mûre !

Le Finder

Le Finder est totalement revu en profondeur, il connaît sûrement son plus grand lifting depuis que Mac OS X est arrivé en phase d’exploitation lors de la transition « unixienne » qui a coûté la vie à Mac OS 9. C’est un Finder de qualité qui présente de multiples nouveautés dont le Dock, les Piles, Quick Look et l’intégration de Cover Flow sont les plus voyantes pour l’utilisateur. La barre située à la gauche de chaque fenêtre fait peau neuve et embarque de nouvelles fonction de “dossiers intelligents” concept déjà présent au sein d’iTunes et de iPhotos par exemple. A noter une bien meilleure gestion des volumes en réseau, notamment par l’intégration d’ARD directement au cœur du système. En clair vous pouvez désormais partager (afficher) n’importe quel écran de Mac compris sur votre réseau directement sur le vôtre ou mieux encore la fonction Back to my Mac (à condition de posséder un abonnement .Mac) qui permet d’afficher l’écran de votre Mac distant de plusieurs kilomètres et d’en prendre le contrôle tout comme si vous étiez assis devant. Toujours sur la partie réseau vous pouvez désormais définir n’importe quel dossier comme étant un dossier partagé et en préciser les ayant-droits par le biais du Carnet d’adresses, pratique pour le travail collaboratif et partager des données. Les icônes du bureau affichent le contenu réel de votre document ainsi que le type de fichier (PDF, Pages…). La barre de chemin d’accès, jusque-là disponible en fonction recherche, est désormais proposée en option à l’affichage. Un point négatif, la modification de certains raccourcis clavier notamment celui de défilement des fenêtres, profondément énervant quand on en a pris l’automatisme.

Les piles

Dans le Dock, vous remarquerez la présence de deux dossiers bleutés qui sont respectivement dédiés aux documents de votre Macintosh et aux téléchargements effectués. Les effets visuels sont surprenants ! En effet, vous aurez la possibilité d’afficher les contenus par “gerbe” verticale ou bien en un carré magique qui déploie ses “ailes” de paon afin de vous présenter l’ensemble des dossiers présents. C’est pratique, rapide, bien fait et l’on ne peut plus s’en passer une fois adopté. Avec cette mise à niveau, Apple complète son dispositif de navigation à l’intérieur des disques ainsi que la recherche de données dispersées au fil du temps entre les clusters. Par défaut sont proposés la visualisation de votre dossier de documents ainsi que celui des téléchargements qui fait, lui aussi, son apparition au sein de 10.5. Pour créer une pile il vous suffit simplement de glisser-déposer un dossier à cet endroit du Dock.

Le Dock

Avec la nouvelle mouture de Mac OS X, nous avons eu aussi le loisir de découvrir un nouveau Dock. Cet “utilitaire” intégré, censé remplacer le menu Pomme et le lanceur de feu Mac OS 9, évolue donc pour notre plus grand plaisir. Il est plus esthétique, aussi fonctionnel et apporte son lot de nouveautés avec l’ajout des deux dossiers basés sur une présentation en forme de piles (décrites ci-dessus). Le Dock est désormais “Spring Loaded”, c’est-a-dire qu’il peut lancer automatiquement une application par le biais de la barre espace. Par exemple vous avez une photo à inclure dans iPhoto, prenez le fichier, faites-le glisser jusqu’a l’icône d’iPhoto situé dans le Dock, tout en ne lâchant pas le bouton de la souris et en maitenant le fichier sur l’icône, pressez la barre d’espace et iPhoto se lance, libre à vous d’aller ranger la photo dans la librairie de votre choix. Gain de temps garanti.
Petite déception quand même, lorsque l’on place le Dock sur la droite ou la gauche de l’écran il perd son aspect 3D au profit de ce que nous connaissons déjà sous 10.4, on aurait aimé aussi la possibilité de le personnaliser un peu plus… Le contenu du Dock est désormais synchronisable avec .Mac

Quick Look

Voilà une fonctionnalité qui ravira ceux qui ont du contenu en pagaille ainsi que des fichiers très volumineux. D’une simple pression sur la barre d’espace après avoir préalablement sélectionné un fichier vous accédez au contenu intégral de votre document et ce, quelqu’en soit sa nature. Pratique pour un document Photoshop pesant pas loin d’un giga par exemple. Quick Look vous permet également d’afficher les pages d’un document PDF, Word, Pages, etc… et de jouer aussi des sons ou des vidéos. Le retour en arrière est impossible : l’essayer c’est l’adopter…

Mail en version 3

Le logiciel de courrier intégré à Mac OS X connaît une profonde transformation quant à lui. Il change de “look” au niveau de la présentation générale et voit l’ajout de menus et autres fonctionnalités intéressantes. Une petite option fait son apparition, elle n’était pas fondamentale mais elle était réclamée par beaucoup d’utilisateurs : la possibilité de voir – enfin – le nombre de courriels à relever ainsi que l’avancée du rapatriement pendant la durée des “travaux” dans la colonne de gauche. Auparavant, sous Tiger notamment, vous deviez aller dans le menu Fenêtres pour activer le sous-menu Activités. Désormais, vous pourrez vous en passer…

Les nouveautés les plus importantes concernant ce logiciel sont basées sur une intégration plus poussée des logiciels Apple entre eux. Par exemple, les options “Tâches” et “Remarques”, sont incarnées par deux icônes en haut de la fenêtre principale du logiciel. La première a pour objectif de programmer des rendez-vous, ou toutes activités rythmant votre vie numérique (mais aussi sociale au sens large du terme :). Une fois la tâche établie, iCal va AUTOMATIQUEMENT se mettre à jour !
Les “Remarques” sont une sorte de bloc-notes performant qui s’intègre parfaitement dans le logiciel.

Deux boutons en haut à droite de la fenêtre de rédaction font aussi leur apparition, ils sont chargés de de vous permettre la rédaction de courriels enrichis. Lorsque vous allez cliquer sur “Afficher les modèles” dans la fenêtre du nouveau message, vous aurez accès à toute une panoplie de modèles de courriers : anniversaire, photos, traditionnel, etc. Une fois votre cadre sélectionné, vous aurez tout le loisir de l’enrichir avec le second bouton “Navigateur de photos”. ce dernier fait appel à la bibliothèque d’iPhoto. Par un simple glisser-déposer, vous allez pouvoir enrichir votre missive en un clin d’œil. C’est bluffant.

Vous noterez aussi la présence dans la colonne de gauche de la fenêtre de travail, là où se trouvent les dossiers et autres menus déroulants, d’un fil RSS. En fait, il s’agit d’afficher les nouveautés péchées sur les sites que vous aurez choisi, directement dans Mail qui vous prévient en recevant un courriel.

Par contre, ce logiciel de courriels qui commence à devenir un « vrai » outil de gestion des missives, ne permet toujours pas de proposer si l’on désire activer l’accusé de réception stipulant que votre message a bien été affiché sur l’écran de votre destinataire. C’est un détail pour les particuliers, mais cela peut être indispensable en cas de litiges juridiques pour une entreprise. Cette option est proposée sous Windows depuis des années à titre d’information. On ne sait toujours pas pourquoi Apple ne pense pas – ou refuse ? – de faire de même……

Nouveautés aussi, les Apple Data Detector font leur entrée dans Mail. Il s’agit d’une technologie qui permet de reconnaître et d’identifier clairement des informations et de vous proposer une interaction avec des applications complémentaires, en clair, si vous passez votre souris sur une signature email comprenant une adresse, Mail vous propose alors d’aller directement enrichir votre Carnet d’adresses en remplissant tous les champs automatiquement. Idem sur les dates qui peuvent servir de base à un rendez-vous iCal. Vraiment pratique.
Un système d’archivage d’emails fait son apparition, idéal pour sauvegarder ou tranférer des messages vers d’autres compte.

Safari 3


Le butineur de Cupertino continue son petit bonhomme de chemin, sur la plate-forme Mac OS X, mais aussi depuis quelques temps sous Windows. Les onglets sont toujours là et ils sont améliorés. Vous pouvez les manipuler afin de les réagencer, et une pression sur la touche Pomme tout en déplaÇant un onglet vous permettra de créer une nouvelle fenêtre et inversement, possibilité de fusionner l’ensemble des fenêtres en une seule avec des onglets. Les Web Clips vous offre le loisir de “copier” une page entière ou un extrait de cette page internet, pour en faire un clip qui s’affichera immédiatement dans Dashboard (qui devient d’ailleurs lui aussi synchronisable avec .Mac). L’utilité de cette option étant bien évidemment de découper une partie d’un site Internet mis à jour régulièrement, comme la liste des dépêches de MacPlus par exemple. La compatibilité d’affichage avec les standards du web a été renforcé avec notamment la prise en compte des personnalisations des boutons de formulaire par les CSS : enfin ! Toujours au niveau des formulaires, Safari permet à l’utilisateur d’agrandir les champs de saisie s’il en éprouve le besoin.

Safari dans cette version est enfin digne d’interpréter convenablement le code CSS au niveau des formulaires par exemple, avec une qualité esthétique plus importante. Ce qui n’est pas sans importance… comme dirait notre directeur de publication. La fonction de recherches intégrée dans le butineur, et inspirée de Firefox, est un plus permettant une navigation plus rapide en fonction de mots-clés repérés par Safari et qui vous emmène l’œil directeur dessus.
A noter aussi l’apparition de contrôle des PDF affichés dans Safari.

Le navigateur d’Apple évolue donc tranquillement en étant encore plus compatible avec les standards du Web, ce qui n’est déjà pas si mal.

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