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Matériel

MacBook Pro 15″, encore en progrès

Boro

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Performances

Nous l’avons évoqué dans la première partie de ce test : si l’aspect extérieur de ce MacBook pro 15 pouces n’a pas évolué depuis la mise au standard Rétina, en revanche l’ensemble du design interne a fait l’objet d’un rafraîchissement conséquent. En particulier, cette nouvelle machine professionnelle embarque la dernière plate-forme à 4 cœurs logiques d’Intel, baptisée Crystalwell, avec en tandem pour la partie vidéo le chipset Iris pro Graphics lui aussi signé à Santa Clara, ainsi que la carte NVIDIA GeForce GT 750 M avec 2 Go de mémoire GDDR5. Quant au module de stockage flash de nouvelle génération de 512 Go, il est désormais au standard PCIe à l’image de la gamme MacBook air renouvelée au début de l’été. C’est à ces postes principaux du changement que nous allons nous intéresser, en remettant à plus tard l’évaluation des performances du nouveau port Thunderbolt 2e du nom, faute de périphériques adaptés.

Geekbench

Pour ceux de nos lecteurs qui ne sont pas familiers des outils de mesure les plus prisés au pays des geeks, rappelons que Geekbench mesure la performance globale d’un ordinateur, à travers une batterie d’items regroupant les usages les plus courants, qui donne lieu à l’obtention d’un score global. Pour continuer à bénéficier du recul par rapport aux machines précédentes, nous avons cette fois encore utilisé la version 2 du logiciel. _ Comme on le voit sur le schéma ci-dessus, cette performance est loin d’être négligeable puisque par rapport au MacBook pro de 2012, l’amélioration et de l’ordre de 20 % tout en poussant l’autonomie de la batterie à 8 heures, et ce score est même un tout petit peu – de l’ordre de 3 % – supérieur ou disons équivalent à celui du dernier iMac sorti cet automne, dans sa version la plus musclée.

CineBench

En ce qui concerne CineBench, le test mesure cette fois l’efficacité de la machine en matière d’affichage graphique, là encore en délivrant un score global, calculé à partir de la vitesse de calcul et d’affichage d’images de rendu 3D complexes. Le test est divisé en 2 parties, la première (open GL) mesure la performance du moteur d’affichage, au niveau de la carte graphique, tandis que la seconde (multiple CPU) mesure la performance de l’ensemble du système, toujours du point de vue de l’affichage.

Les ingénieurs d’Intel et de NVIDIA ont bien travaillé puisque on le voit, la performance est améliorée de 27 % par rapport au MacBook pro de juin 2012 en ce qui concerne open GL, tandis que le score ne bouge pratiquement pas lorsqu’il s’agit de mesurer la performance de l’ensemble des cœurs logiques du système – il est même légèrement en retrait Soit que le logiciel ait sollicité le seul chipset d’IBM, soit que la performance en matière d’autonomie ait été obtenue en bridant légèrement la capacité de calcul du système, ce qui reste peu probable. L’iMac 27 de dernière génération obtient un score de 20 % supérieur, en faisant jeu égal comme on l’a vu en matière de puissance de calcul du processeur, mais avec une carte vidéo sur le papier pratiquement 2 fois plus puissante.

SpeedTest

Le SpeedTest mesure quant à lui la vitesse de lecture et d’écriture sur la mémoire de masse de l’ordinateur, c’est-à-dire son disque dur qu’il s’agisse d’un disque à plateau, de technologie SSD ou bien mixte lorsqu’il est question du Fusion Drive d’Apple.

On le voit, il y a bien un saut générationnel avec cette nouvelle technologie de disque PCIe : ce nouveau disque améliore en effet très sensiblement sa performance en lecture sur le disque (plus 60 %), par rapport au MacBook air présenté en juin dernier. En ce qui concerne l’écriture, le résultat est pratiquement équivalent, mais c’est la première fois que nous parvenons à mesurer une performance à peu près équivalente en écriture et en lecture. On notera qu’avec le fusion drive, l’écart commence à se creuser qu’il s’agisse de lecture ou d’écriture, en matière de performances pures.

Et dans la vraie vie ?

Comme chaque fois que nous en avons la possibilité, c’est-à-dire lorsque la machine présente un lecteur de cartes SD, nous jetons un coup d’œil à son comportement dans des conditions réelles d’utilisation du disque dur désormais conçu par Apple. En l’occurrence, il s’agit d’importer dans la bibliothèque d’Aperture 3 u de 170 fichiers raw à partir d’une carte SHDC x400 16 Go, pour un total de 4 Go. Il s’agit ici d’un temps d’importation en secondes, et non pas d’un score obtenu à une épreuve normalisée.

Paradoxalement, c’est vis-à-vis du dernier fusion drive que ce petit test sans prétention et le plus les éclairant dans la mesure où, malgré un score inférieur sur une épreuve spécialement calibrée, le résultat du disque hybride d’Apple est pratiquement celui de ce nouveau disque SSD.

Conclusion

Ce nouveau modèle de MacBook pro, s’il n’a pas fait beaucoup parler de lui depuis sa sortie, éclipsé qu’il a été par le lancement de l’iPad air, de l’iPad mini rétina et surtout de l’annonce du prochain Mac pro tout droit venu de l’espace, n’en demeure pas moins une excellente machine, à bien des égards. En particulier, son autonomie de 8 heures et ses performances en hausse, qu’il s’agisse de la capacité de calcul ou de la réactivité de son disque SSD, en font un compagnon de travail potentiel pratiquement idéal pour les travailleurs itinérants, dont les besoins nécessitent une capacité de calcul importante est un véritable « bureau nomade » à emporter avec eux. Dans cette optique, la capacité de 512 Go offerte par ce modèle est un véritable atout. Quant à l’écran Ratina, il est toujours aussi somptueux

Même s’il s’agit d’une évolution interne par rapport au design revisité voici 18 mois avec l’adoption du nouvel écran, ce MacBook pro figure sans aucun doute sur le sommet de la pile parmi tout ce que Apple a pu nous proposer depuis bien longtemps, et alors même que Cupertino enchaîne les réussites quant à son offre matérielle. Lorsque les nouveaux écrans seront disponibles, on pourra ainsi également augmenter sensiblement la surface de travail grâce aux nouveaux connecteurs, en particulier si on est un professionnels de l’image.