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Hitman Mac, le test d’un jeu mortel

C’est le gros jeu du printemps sur Mac. Feral porte Hitman: Absolution, un jeu noir, violent et terriblement prenant qui entraine le joueur dans les pas d’un tueur à gages qui ne manque pas de cœur ni de culot.

Arnaud

Publié le

 

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Attention, âmes sensibles s’abstenir ! Hitman débarque sur Mac pour nous faire vivre une histoire de rage, de sueur, de sang et de larmes. Hitman, c’est l’agent 47, un tueur à gages que l’Agence emploie pour éliminer ses cibles les plus difficiles. Le genre de type pas bavard, mais efficace, au couteau, au pistolet automatique, à l’arme lourde ou à mains nues.



Coupable, ou victime ?

Diana n’était pas une cible facile, ni ordinaire. Trahir l’agence. Elle connaissait le prix à payer et savait que l’agent 47 se chargerait d’apporter la note en personne. Mais Diana avait-elle vraiment trahi l’Agence, ou tentait-elle de protéger une jeune fille innocente, objet d’expérimentations douteuses au sein de celle-ci ?

Discret ou frontal, un Hitman qui s’adapte

Sombre histoire que l’agent 47 va s’employer à clarifier, le conduisant dans une vingtaine d’endroits variés, et parfois hauts en couleurs : tripot, salle de catch, bar à hôtesses, maison bourgeoise, joli manoir, usine d’armement, tribunal, poste de police, désert brulant.

À une intrigue classique, mais bien fichue Hitman ajoute un gameplay riche, et varié. Notre agent s’infiltre discrètement, se tapit dans l’ombre, passe par les fenêtres pour prendre position, et éliminer ses cibles. Poison, strangulation, tir silencieux, 47 ne manque pas de ressource. Et sait rester propre, et ranger avec application les cadavres qu’il sème sur son chemin. Ça tombe bien, il y a beaucoup de coffres épars qui n’attendent que leur lot de victimes. Pour éviter de trop les remplir, l’Agent 47 préfère le plus souvent contourner les ennemis, que les refroidir. Pour ça, il est grand amateur de déguisements, qu’il récupère sur des étagères ou directement sur leur propriétaire. Idéal pour rester discret. Enfin pas toujours.

Parfois, foin de discrétion, l’Agent 47 se sent d’humeur virile, enclin à l’affrontement direct, testostérone et gros muscles. De vraies batailles de rue, alors, où ça canarde dans tous les coins. Pour triompher d’ennemis multiples, notre tueur au grand cœur utilise ses réflexes : pendant quelques instants, le temps est suspendu, laissant le temps de viser chacun des cibles, avant d’entamer la phase de tir proprement dite. Très impressionnant.

Les ennemis, variés, ne manquent pas de ruse, tentent des manœuvres de contournement et peuvent même, à l’occasion, se montrer adroits au maniement des armes. Cependant, les conventions du jeu, notamment la possibilité pour l’Agent 47 de se planquer dans les armoires et les coffres, afin d’échapper à ses poursuivants, viennent parfois un peu gâcher la cohérence du comportement des adversaires. Être installé dans une pièce isolée, décharger plusieurs chargeurs sur des cibles et voir les adversaires passer devant l’armoire de planque, sans apercevoir notre tueur à gages, manque un brin de réalisme.

Performances et configuration

Le jeu est très exigeant sur le plan matériel. Il lui faut, pour tourner, au minimum une carte 512 Mo de VRAM, un processeur Intel à 2 GHz et 4 Go de RAM (8 Go pour les Mac avec Intel HD4000). Il ne fonctionne pas avec les cartes des séries suivantes : ATI X1xxx, ATI HD2xxx, Intel GMA, HD3000, NVIDIA 7xxx, NVIDIA 8xxx, NVIDIA 9xxx et NVIDIA 3xx.

Nous l’avons essayé sur deux configurations d’iMac. Sur un modèle 2013 avec une GeForce 780M core i7 3,5 GHz, Hitman fonctionne tous les détails à fond, en pleine résolution, sans tomber en dessous des 40 images par seconde. Sur un iMac 2009, avec uneRadeon HD4850(512 Mo de VRAM), le jeu ne tourne correctement qu’avec une résolution réduite de moitié, et en désactivant l’illumination globale. C’est certes moins beau, mais ça tourne, dans ces conditions, très correctement.

Le jeu pèse, installé, une trentaine de Go (20 Go à télécharger sur le Mac App Store). Outre le jeu principal, l’édition Elite comprend le Sniper Challenge, une série d’assassinats difficiles, ainsi que des DLC de costumes et d’armes.

C’est un Hit, Man !

Hitman: Absolution est un jeu très réussi, graphiquement l’un des plus aboutis sur Mac. Les environnements, extérieurs et intérieurs sont de toute beauté, le nombre de personnages à l’écran est parfois incroyable – des centaines, d’une grande diversité – et leur modélisation vraiment étonnante.

Le jeu offre, en outre, une bonne durée de vie, une dizaine d’heures au moins pour la campagne solo sans prendre trop garde à la méthode, beaucoup plus pour les perfectionnistes. Violent et sombre, c’est un titre destiné aux joueurs un peu mûrs, qui ne seront pas déçus du voyage. il est vendu 26 € sur le Mac App Store.

Hitman: Absolution, Elite Edition