L’iPhone low cost, Snapdragon inside ?
Les investisseurs ont parlé : malgré le carton plein de l’iPhone au dernier trimestre, ils veulent voir Apple s’investir sur le segment de l’entrée de gamme. Si Cupertino a parfois cédé aux injonctions du marché, c’était selon ses propres termes : l’iPad mini est certes une réponse à la catégorie des tablettes de 7 pouces à bas coût, mais la petite ardoise s’en distingue néanmoins nettement – pour commencer, elle s’affiche sur une dalle de pratiquement 8 pouces. Et sa qualité de conception la place bien au-dessus de la mêlée (tout comme son prix). Apple aura t-elle la volonté de développer un iPhone low cost ? Rien n’est moins certain.
Cependant, si tel était le cas, la société d’analyses Detwiler Fenton estime que le constructeur souhaiterait que ce modèle se distingue franchement du reste de la gamme d’iPhone. Ainsi, Cupertino pourrait bâtir ce smartphone autour non pas d’un processeur Ax, mais Snapdragon. Ce choix d’une puce moins puissante aurait deux avantages : ne pas obérer les capacités de production des puces Ax, et surtout ne pas empiéter sur les performances des modèles «premium» de ses mobiles. On a d’ailleurs vu que l’iPhone 4S (A5X) se vendait toujours très bien face à l’iPhone 5 (A6), le «gap» au niveau des performances n’étant pas nécessairement si important aux yeux des utilisateurs. L’intégration d’un processeur ARM tiers permettrait donc à Apple de mieux segmenter son offre.
Il n’en reste pas moins qu’Apple serait là en contradiction avec sa volonté d’intégration verticale de ses produits. À moins de rhabiller le Snapdragon sous une couche à saveur de pomme, par exemple en inaugurant une gamme de processeurs Bx.
