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Édito

Il y a 7 ans, 7 jours

Toutes les semaines, MacPlus vous propose un voyage temporel parmi les archives néolithiques du site. 7 ans, 7 jours d’actualités remises au goût du jour ! Semaine du 15 au 21 décembre 2003.

Yrogerg

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Il y a 7 ans, 7 jours, c’était…


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L’iTunes Store qui dépotait

La révolution était en route. Imaginez, ou plutôt, rappellez-vous. L’iTunes Store, fraîchement débarqué de Cupertino venait de dépasser le stade impressionnant de 25 millions de titres téléchargés avec un rythme hebdomadaire de 1,5 millions de titres vendus par semaine. Evidemment, tous ces chiffres étaient présentés pour convaincre les majors de venir partager leur catalogue de musiques numériques et pour asseoir l’hégémonie de la plateforme à la pomme devant la multitude de nouveaux copains qui débarquaient à l’époque avec leurs propres solutions. Bref, la plateforme était en train de devenir le numéro 1 de la vente de la musique en ligne et il était important de faire comprendre qu’il était nécessaire de rallier le plus gros vendeur du genre pour espérer survivre. Hélas, personne n’a compris le message. Alors, le milliard de téléchargements, on n’est pas près de le voir. Ah.

Lire « They Say It’s Wonderful… »


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La guerre des prix aura bien lieu

A l’époque, on ne parlait pas franchement de box. Les fournisseurs d’accès à Internet se livraient donc une guerre sans merci pour attirer le chaland dans ses propres méandres de mégabytes par seconde. Et, cela vous étonnera sûrement, mais c’est l’opérateur Free qui a dégainé le premier avec un tarif unique de 29,99€ par mois pour une offre située entre 1024 / 2048 kbit/s en débit descendant pendant que Wanadoo proposait son abonnement, avec engagement de 24 mois, avec débit descendant de 512 kbit/s pour 29,90€. Bref, les standards des prix de l’Internet français venaient d’apparaître et on se réjouissait de cette baisse sensible des prix pour un débit plus important. Bon, et maintenant que les prix étaient fixés, il ne restait plus qu’à remplir les petites boxs. Et sur ce terrain là, certains étaient déjà en train de préparer la prochaine révolution. Mais, nous sommes en 2003 et il nous est impossible de citer son nom, mais juste un symbole : la liberté n’a pas de prix. Ah.

Lire « .fr FAI : la guerre des prix ! »


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Une suite bureautique pour Apple ?

La rumeur prenait de plus en plus d’ampleur. Et là encore, nouvelle indice en cette fin d’année 2003 : le nom iWrite venait d’être déposé aux Etats-Unis, en Australie et en Europe. Et dans, iWrite, il y a Write, et i, et c’est déjà pas mal pour faire quelques suppositions : un nouveau logiciel de traitement de texte made in Cupertino ? En tout cas, ce type d’initiative relançait, comme tous les deux ans, la rumeur d’une suite bureautique, que l’on espérait à la hauteur de la suite des cousins d’en face pour pouvoir s’affranchir de toute fenêtre sur la plateforme à la pomme. Quant à AppleWorks 6, on lui prédisait un avenir sombre, parce que, oui, iWrite, ça sonne mieux. Alors, rumeur ou réalité ? En tout cas, l’idée était prise au sérieux et on s’imaginait un monde 100% Free Microsoft côté Mac. Désormais, on connaît la réalité : une bien belle suite 100% Microsoft, dont le dernier opus est très réussi. Ah.

Lire « iWrite ™ is a registred trade mark… »


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La copie pour les nuls

Le téléchargement de fichiers musicaux engendrait un débat hors pair à l’époque pour savoir où s’arrêtait la légalité. Si on s’était très peu intéressé à la copie sur cassettes audio dans les années 80, en ce début de millénaire, on s’intéressait par contre de très prêt à la copie sur le réseau des réseaux. Peut-être parce que c’était plus simple ? En tout cas, les canadiens avaient avancé sur le sujet en précisant qu’une copie à partir d’un original était parfaitement légale pour un usage personnel, et ce même si l’original faisait l’objet d’un prêt. Donc, pour résumer, la copie de musique depuis une source illégale était illégale. Alors, évidemment, cela n’a pas plus à la Canadian Recording Industry Association et du coup, le Canadian Copyright Board avait décidé d’appliquer une taxe sur les dispositifs de stockage tels que baladeurs Mp3 ou CD. Cette décision allait quelque peu à contre-courant de ce qui se faisait et disait à l’époque à propos de l’échange de contenus. Mais, heureusement pour nous, l’idée et la taxe correspondante n’ont pas réussi à traverser l’atlantique. Ah.

Lire « Le support, pas le contenu »


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Le Mac qui dépotait en Russie

Alors là, on tombait des nus, nous, pauvres français tiraillés entre des PC dans un monde dominant plein de fenêtres et des Machines pommés à un prix au kilo quelque peu élevé. En effet, on venait de découvrir que les Macs étaient presque aussi répandus en Russie que la vodka ou encore le caviar avec pas moins de 13% de parts de marché, avec une pointe à 65% d’utilisateurs sous Mac pour tous ceux qui touchaient à la PAO et au graphisme. Tout cela était rapporté dans un magazine de sécurité informatique diffusé dans le pays. Devant ces chiffres et avec nos 2% de parts de marché de l’époque, nous espérions juste que la marque de Cupertino arriverait à tenir la cadence avec la production de ses toutes dernières machines récemment présentées. On avait peur en effet de ne plus être alimenté en machines made in Cupertino et de devoir se rabattre sur la Vodka, ou le caviar. Quel désespoir. Ah.

Lire « Vodka, caviar et… Macintosh ! »

A la semaine prochaine !

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