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Back to business

MacPlus vous synthétise l’actualité Mac de la semaine, pour être sûr de ne rien avoir oublié ! Résumé de la semaine du 6 février 2012.

Yrogerg

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Le business, ce n’est pas uniquement convaincre des clients d’acheter sa propre merveille technologique et de créer un subterfuge marketing pour asseoir une marge honorable. Non, c’est aussi de profiter des voisins d’en face pour essayer de s’en mettre plein les poches, en le laissant se débrouiller avec ses clients finaux, finalement bien exigeants et difficiles à canaliser (ils en demandent toujours plus pour moins cher, les bougres). Ainsi, expert en la matière, on apprend que Motorola voulait s’octroyer 2,25% des revenus d’Apple via la mise à disposition de certains brevets maison. Alors, c’est sûr, si vous comparez ceci avec le taux de votre sacro-saint livret A, vous vous dites que vue la somme que l’on vous a octroyée en fin d’année pour avoir laissé moult flouze dormir sur un compte en banque, ce n’est finalement pas grand chose. En revanche, si vous ramenez ceci au volume du chiffres d’affaires généré par les machines à cash que sont l’iPhone et l’iPod, votre livret A en aurait pris un sacré coup : 2,1 milliards de dollars. Dorénavant, vous ne verrez plus vos voisins d’en face comme avant, n’est ce pas ?

Le business, c’est aussi savoir convaincre un client final de ne pas aller chez le copain d’en face. Et pour ce faire, il faut le convaincre que son produit est bien meilleur. Et pour ce faire, il faut mettre ledit produit en situation afin de bien montrer que le client final fait fausse route. Et pour ce faire, il faut qu’un maximum de clients finaux puisse comprendre qu’ils font fausse route, en même temps, et que le produit du copain d’en face est vraiment bien meilleur, t’as vu. Ainsi, expert en la matière, Samsung a mis en pratique tous ces préceptes avec un produit nettement meilleur que le produit d’en face. Au lieu d’utiliser votre vieil index qui prend cher à force de raboter les surfaces en verre de la pomme, back to basics, autant revenir au bon vieux stylet des familles. En revanche, le constructeur n’a pas osé nous ressortir le Windows Mobile qui va bien. Ensuite, autant montrer directement que le client final est vraiment raboté lui aussi à attendre les dernières nouveautés devant des temples ressemblant à s’y méprendre à ceux de la pomme. Car en face, pas besoin, d’attendre, le produit est toujours disponible. Et, tant qu’à montrer que le client final était vraiment à la masse, autant le dire à plusieurs millions de personnes lors du SuperBowl. Vous serez heureux ensuite dans la rue, tous ensemble, on vous dit, fanboys reconvertis.

Le business, c’est aussi de savoir tirer le meilleur de ses fournisseurs pour diminuer les coûts de production, ou augmenter la marge, c’est vous qui voyez dans quel sens vous tenez à prendre le problème. Deux possibilités : profiter des conditions « favorables » du marché du travail de certains pays, en n’oubliant pas de mettre ses œillères pour se concentrer uniquement sur le résultat, pas sur les méthodes. Seconde possibilité : montrer à votre fournisseur chéri que vous êtes en posture de vous débrouiller seul et de le planter du jour au lendemain, en travaillant sur des projets, l’air de rien, du type « Et si je m’amusais à adapter mon OS tournant sur des processeurs Intel sur des processeurs ARM ? ». Vous l’aurez compris, en plus direct : tu as intérêt à me suivre car je compte bien rationaliser ma production de processeurs. Il est tout beau mon MacBook Air avec processeur ARM, non ?

Et enfin, le business, ce sont aussi des chiffres. On apprend cette semaine que la firme à la pomme progresse encore en Europe malgré un marché qui continue à perdre de la valeur. En France, la marque à la pomme s’est installée dans nos chaumières, entre la baguette et le béret, et s’est hissée à la 5ème place, grâce notamment à l’iPad mais aussi le MacBook Air qui continue à tirer son épingle du jeu. Plus généralement pour Apple, les ventes de l’iPhone lui ont permis de s’octroyer 80% des profits de l’industrie du mobile au dernier trimestre. A faire pâlir les voisins d’en face et leurs stylets. Côté butineur, le chiffre, c’est 10%. Si Chrome est véritablement en grande forme, et le renard en perte sèche, le navigateur pommé grignote lui aussi quelques points pour représenter 10,8% des navigateurs, versus 7,8% il y a un an.

Et quoiqu’on en dise, le business, c’est aussi, grâce à toutes ces magnifiques vertus, des emplois pour animer tous les pans de l’activité. Ainsi, on apprend que les apps ont généré 466 000 emplois aux Etats-Unis, dont 155 000 directement lié au fond, le développement technique, et 311 000 pour la forme, c’est à dire le design et le marketing.

Ben oui, vous êtes durs en business !

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