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Tiger, le test complet !

Celle-ci était très attendue, et son arrivée même est savamment orchestrée par les stratèges de Cupertino. Il n’en demeure pas moins que cette dernière version de l’OS est réellement surprenante. Visite guidée.

Cedman

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Par Boro, Cedric, Emilien, MacGregor et avec l’aide précieuse de Zeno…

Tiger : encore un nom de félin pour baptiser la nouvelle version de Mac OS 10.4 qui va sortir officiellement à la vente, comme promis avant la fin du premier semestre 2005. Le 29 avril 2005 à 18 heures : rendez-vous… ou plutôt bonjour à votre revendeur préféré !

Nous l’avions testée dans une version préliminaire, déjà plutôt aboutie, en novembre dernier (voir le test du 5 novembre 2004). Les progrès sont notables mais, d’une manière générale, c’est bien davantage qu’une nouvelle étape dans l’évolution Mac OS X. Cette version apporte plusieurs réelles avancées qui vont changer les comportements et l’utilisation de l’ordinateur, en même temps que son lot de nouveautés plus habituelles.

Il y en a en tout plus de 200, toutes détaillées cette-fois sur le site Apple. Tiger impressionne : Spotlight, iChat 3, Mail 2, Safari et les RSS, Dashboard et ses gadgets, ainsi qu’une foule d’améliorations.
Nous avons testé pendant plusieurs jours cette nouvelle version et nous vous livrons nos impressions qui sont pour la plupart très positives. OS X 10.4 est un excellent millésime.

Premiers contacts

La boîte contient :

  1. 1 DVD contenant Mac OS X et Xcode 2
  2. la documentation papier et électronique

L’installation est rapide, environ 23 minutes sur un PowerBook G4 1,67 GHz nouvelle génération doté de 1 Go de DDR PC 2700, en récupérant les anciennes données et en ne sélectionnant que la langue française par contre. L’assistant de récupération des données vous propose plusieurs options pour récupérer des données de votre précédent Mac, et simplifier d’autant votre configuration.

Tiger en action

Lorsque l’installation prend fin, le petit clip désormais traditionnel est lancé, et balaie de quelques “poursuites” le X de Mac OS, puis viennent les différentes faces du cube qui recueillent les données personnelles pour l’enregistrement du produit.
Quelques changements sautent immédiatement aux yeux :

  1. la Pomme du finder
  2. les menus qui sont en surbrillance et d’une couleur bleu « flashy »
  3. la loupe de spotlight en haut et à droite de la barre de tâches.

On peut apprécier ou pas cette couleur qui fleure bon son Windows XP. N’en doutons pas : elle romp si radicalement avec la charte des couleurs utilisée depuis 15 ans que c’est tout sauf innocent : à n’en pas douter il faut que les nouveaux-venus ou les curieux du monde Windows ne soient pas trop dépaysés. Un seul moyen : les leurrer avec ce bleu qui leur est si familier.
Vous êtes un Mac user chevronné? Un seul mouvement, le tableau des Préférences Systèmes, l’icône “Apparence” du menu Personnel et choisissez le gris ardoise…

Quant aux barres de fenêtres d’aspect plastifié de certains « cadres », elles sont désormais de mois en moins grises. Attention, si vous choisissez le gris en lieu et place du bleu Windows pour le bureau, les 3 boutons de fermeture et de redimentionnement des fenêtres seront uniformément gris…

Par ici pour la visite…

Le finder

Le finder a été revue et corrigé. Petit détail mai de nouveaux sons font leur apparition notament lorsque l’on vide la corbeille. Coté pratique il y’a aussi tout un lot de nouveautés :
– Il est désormais possible de choisir la langue du système dès la fenêtre de Login.
– L’indicateur de copie fait peau neuve et affiche l’icone du document que vous êtes en train de copier
– Les “Dossiers à graver” font leur apparition. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un simple dossier dédié a la gravure de CD ou de DVD. Vous déposez vos éléments dans le dossier et d’un simple clic sur l’icone “Burn” vous obtenez une galette fraîchement gravée.
– Nouvelle interface également pour se connecter à un Mac distant avec possibilité de sauvegarder votre mot de passe dans le trousseau.
– La fenêtre d’information des items s’est considérablement étoffée et comporte désormais des compléments d’infos Spotlight
– Le visualiseur de clavier a un nouveau look.
– Le diaporama est directement intégré au Finder. Il suffit de sélectionner un ensemble d’image, clic-droit et hop le diaporama se lance !

Spotlight

icon_spotlight20050119.gifSpotlight est l’application-phare de cette nouvelle version du système d’exploitation d’Apple, et c’est d’ailleurs celle-ci que le constructeur pousse en priorité devant les projecteurs : elle va bouleverser la façon de travailler d’une bonne partie des utilisateurs “normaux” : c’est à dire nous tous qui n’avons pas besoins de “chemins” de fichiers très hiérarchisés.

Le principe d’utilisation est simple, l’efficacité et la rapidité des résultats époustouflante : on tape le nom ou l’élément du fichier à rechercher dans le champ libéré par la loupe en haut à droite de la barre de menu, de la même façon qu’on peut chercher dans Sherlock ou dans Google “en première intention”, sans affiner ses critères. Mais c’est le principe de fonctionnement qui va changer votre vie devant l’écran.

A l’installation de vos documents dans le nouvel environnement, que ce soit le contenu de votre ancien disque dur (Cf. image) à partir de l’assistant de migration ou un fichier nouvellement créé, Spotlight va indexer les informations sur le contexte (titre, type de fichier, date de création, dernière date de modification, taille, emplacement, programmes disponibles pour l’exécuter, etc.). C’est ce que l’on appelle les métadonnées. Cette indexation va s’effectuer une fois pour toutes lorsqu’on lui présente un volume, puis au fur et à mesure que vous allez rajouter des documents : soit au fur et à mesure que vous sauvegardez vos documents – même ouverts – soit lorsque le processeur n’est pas occupé, soit lorsque vous demandez d’effectuer une recherche.

Lorsqu’une recherche est initiée, Spotlight va effectuer un dernier récapitulatif, en effectuant sa recherche y compris à l’intérieur du corps des documents passés en revue : il est ainsi possible de retrouver un mot précis à l’intérieur d’un document quel que soit son type : texte, email, log, mais aussi image ou document pdf, et même fichier QuickTime ou DVD pourvu que les auteurs aient intégré des marqueurs de chapitre.

Le principe de fonctionnement est simple (voir la dépêche du 19 avril 2005) : un module d’interface unique qui regroupe pour l’utilisateur les différents “descripteurs” à sa disposition : mot du titre ou du contenu, date, type, emplacement, etc. : à chaque “descripteur” correspond un algorithme particulier. L’interface va regrouper les résultats des recherches des différents critères, que l’utilisateur va pouvoir organiser selon ses priorités, au coup par coup, en regroupant et triant les résultats en fonction des critères de l’utilisateur (Cf. les captures d’écran).
Chose importante, il est possible de limiter les recherches à certains types de documents à partir du tableau de bord des préférences système, et à interdire la recherche dans certains disques ou certains dossiers : c’est le compagnon indispensable à l’utilitaire de Contrôle Parental !

Mais l’utilisation de Spotlight ne s’arrête pas là : son module d’interface utilisateur pour les requêtes et la présentation des résultats est disponible aussi pour les applications autres que le Finder lui-même : c’est pourquoi l’on retrouve un module de recherche intégré à l’intérieur même des applications comme Mail 2, ou iPhoto 5 par exemple (voir la présentation du 17 janvier 2005), de la même manière que l’on recherchait à l’intérieur même d’iTunes : on peut ainsi utiliser la puissance de spotlight tout en limitant de fait la recherche à un type particulier de données, tout en ajoutant des critères spécifiques à chaque application, comme les classements.—–

Les dossiers intelligents

Autre élément très important : le dossier intelligent. Celui-ci va mémoriser les critères d’une recherche, et en regrouper les résultats en les affichant de façon dynamique, au fur et à mesure de l’évolution du disque dur. Mieux : il est désormais possible de “croiser” les critères de tri sémantiques, afin d’en affiner les résultats (Cf. les captures d’écran : il est interdit de pouffer en voyant les chiffre…). Vous avez ainsi un véritable assistant qui fait de la “veille” à votre place, selon les critères que vous avez défini.

Sherlock était en quelque sorte un “chercheur”, Spotlight est véritablement un Finder au sens propre du terme, c’est à dire un “trouveur”… Et en ce qui concerne l’organisation, Jerôme Bellagarda et Yan Arrouye ont en quelque sorte posé les fondations des fameuses “piles” dont il était question voici 2 ans (voir la chronique du 20 juin 2003).

mrrecteur.jpgLes dossiers intelligents sont accessibles depuis le menu Fichier du Finder, mais aussi dans d’autres applications comme Mail 2 qui vous proposent de mémoriser votre recherche. Le réaménagement du Finder permet aussi de sélectionner un mot ou une phrase dans n’importe quelle application, et à partir du menu contextuel (clic droit ou Ctrl-clic) d’avoir toujours accès au correcteur orthographique, mais aussi d’effectuer une recherche dans Google, dans Spotlight, mais aussi dans le Dictionnaire Thesaurus britannique présent dans Dashboard


Mail 2

icon_mail20050119.gifEnfin un vrai logiciel de courriel digne de ce nom, fabriqué sur mesure pour Mac OS X. Cette seconde mouture apporte l’ergonomie nécessaire et un nouveau « look » très séduisant que ne possédait pas l’ancienne version. Les dossiers et la fenêtre de navigation sont situés à gauche : plus de possibilité d’ouvrir ses boîtes (bouton “bal” dans la barre d’outils) à droite ou à gauche. Le gros coup de pinceau a été de bon aloi, ce logiciel à de la personnalité, enfin…
Question fonctionnalité : le dossier « intelligent » fait aussi son apparition dans cette version, il s’agit d’adapter le logiciel à votre façon de travailler. Ces boîtes à lettres fonctionnant avec Spotlight accumulent automatiquement les courriels en fonction de règles que vous aurez définies.

Exemple : je veux que tous les courriels envoyés à [email protected] soit centralisé dans une boîte aux lettres intelligente, je configure une règle simple et hop vous retrouverez automatiquement les missives dans un dossier dédié sans avoir à chercher dans de multiples sous-dossiers.
Simple, efficace, à vous de configurer ces dossiers selon vos habitudes de travail pour vous faciliter la vie. Cela fait immédiatement penser aux listes de lecture Intelligentes dans iTunes et aux albums de photos intellignets dans iPhoto 5. C’est normal c’est identique !

Avec Mail 2, vous protégerez aussi vos enfants (ou surveillerez vos collaborateurs…:-) en créant une liste d’adresses autorisées. Vous avez l’assurance qu’ils ne correspondront qu’avec des personnes qu’ils connaissent. Nous avons testé en temps réel, et cela fonctionne de concert avec l’option du contrôle parental intégré à Tiger. Les courriels qui pourraient être envoyés à des destinataires non connus seront d’abord redirigés vers votre compte pour que vous donniez ou non votre aval à l’envoi de la missive. Impossible de tromper le cerbère.

Le diaporama est aussi embarqué au sein de Mail2. D’un simple clic vous pouvez visualiser vos images en pièce jointe ainsi que tout les document PDF. Mail2 facilite également l’envoi d’image et vous permet de choisir de reduire ou non l’image avant envoi dans le but d’alléger ou non votre missive.

Sinon le logiciel est plus rapide, se connecte à Internet plus rapidement, les moments de « moulinage » sont derrière nous, la fonction Diaporama (par ailleurs présente dans le Finder via le clic droit) fait des merveilles, évitant de recourir à Aperçu qui montrait de réels signes de faiblesse au delà de quelques dizaines d’images. Bref, une application qui permet d’envoyer les autres clients courriels à la corbeille, définitivement.

iChat 3, l’union fait la force

icon_ichat20050119.gifTous les utilisateurs de Mac OS X ont rêvé de mettre en place une vidéoconférence à plusieurs utilisateurs…et c’est désormais possible, d’un clic. Bien entendu, il faudra que vos correspondants eux-aussi soient dotés de Tiger pour pouvoir en bénéficier… mais pas seulement, nous y reviendrons…

AV comme video
iChatAV 3.0 permet d’accueillir jusqu’à 4 personnes en visioconférence. La fenêtre de conversation habituelle de votre interlocuteur s’efface en profondeur, avec un effet de perspective en 3 dimensions pour laisser place aux autres participants autour de la table de conversation virtuelle. La fluidité des images et leur résolution sont impressionnantes, une fois vos paramètres “calés”. Comme pour la version précédente, celle-ci évalue les performances de votre configuration matérielle et de la connexion, pour affiner au mieux la qualité de l’image : lorsque c’est chose faite, celle-ci est encore plus impressionnante qu’auparavant.

Pour procéder il faudra que quelqu’un “héberge” la visioconférence, et invite les autres participants tout simplement en les choisissant dans sa liste de contacts. Et c’est là où le bât blesse : il faudra qu’il soit doté d’une configuration conséquente : un G4 bipro à 1 GHz ou un G5, et 3,84 Mbits/s de bande passante montante et descendante pour que tout fonctionne réellement. Le serveur de streaming a beau bénéficier du codec H.264, les 30 images secondes par participant utilisent visiblement de la ressource… Les “invités” devront eux disposer d’1 G4 : 1 GHz s’il est mono-processeur, 800 MHz s’il est bi-pro, avec une connexion minimale de 1 Mbits/sec.
Comme auparavant, les conversations seront bien entendu possibles avec un Mac à CPU G3 à 600 MHz et tout G4 ou G5, et une connexion à 1 Mbits/s minimum.—–

AV comme audio
Vous le savez sûrement, les conférences audio multi-utilisateurs sont aussi possibles et peuvent réunir jusqu’à 10 personnes. La procédure est la même que pour la video : une personne doit inviter les autres. L’ordinateur invitant doit cette fois être 1 G4 mono-processeur à 1 GHz, G4 bi-pro à 800 MHz ou tout G5 avec une connexion 128 kb/s dans les 2 sens, et tous les processeurs G3, G4 ou G5 pourront participer à la fête, pourvu qu’ils disposent d’une connexion à 56 mb/s.
Bien entendu, la conversation audio à 2 personnes est toujours possible, elle-aussi aux conditions antérieures, c’est à dire tout G3, G4 ou G5, avec une connexion 56 mb/s.

Pour autant et c’est là un premier grief, la qualité du rendu elle non plus n’a pas bougé par rapport aux versions précédentes… Celle-ci est bonne globalement, certes, à condition de disposer d’une caméra iSight. Ce n’est sûrement pas par hasard si la fenêtre des préférences propose “cash” de paramétrer un casque-micro bluetooth dès que celle-ci est ouverte…

Car de fait le son d’iChat a vieilli, du fait même des énormes progrès du logiciel en matière d’image. Mais surtout, l’arrivée de Skype sur OS X en de son rendu limpide lui a fait prendre un véritable coup de vieux…
Autre bémol et sûrement contradictoire avec le premier, c’est la gourmandise du logiciel en ressources pour la video-conférence à plusieurs, ne serait-ce que parce qu’elle contraste avec le coup de neuf que Tiger dans son ensemble donne aux configurations les plus anciennes. La fonction semble avoir été intégrée très tard dans les builds successives, sûrement du fait d’arbitrages quant à la puissace qui serait nécessaire, pour quel rendu.

La Pomme a certes communiqué les puissances nécessaires sur sa page à peu près au moment où la version finale de Tiger semble avoir été arrêtée mais ce choix-là de l’excellence ne manquera pas de faire naître des déceptions… Il est d’ailleurs tout sauf innocent : iChat participe ainsi de la vitrine pour la video HD et le codec H.264 qu’est OS X 10.4, en même temps qu’elle commence de marquer la transition inévitable vers le G5. Il n’empêche… S’agit-il d’un positionnement “entreprise”?. Dans ce cas l’absence de balance et de réglage des différentes couleurs est une lacune.

AV comme AVec les autres…

Enfin, la nouvelle mouture d’iChat permet enfin, grâce à la possibilité d’accueillir Jabber, de ”babiller” beaucoup plus facilement avec nos “cousins-de-chez-Bill-en-face” qu’avec AIM, et c’est d’autant plus vrai que MSN est le ‘clavardeur‘ le plus répandu répandu sur Windows.

Pour autant, la démarche n’est pas des plus simples non plus puisqu’il faut dans l’ordre :
choisir un serveur jabber et créer un compte sur jabber.org.uk
télécharger un client jabber pour OS X (nous avons choisi Psi)
créer un compte MSN si vous ne l’avez pas encore, chez Microsoft
lancer Psi, se loguer avec le compte jabber créé.
toujours depuis Psi, ajouter vos contacts MSN
dans les préférence iChat ajouter le compte jabber, puis avec pomme-3 (liste Jabber) vous verrez la liste de vos contacts MSN.


DashBoard

icon_dashboard20050119.gifC’est un « gadget » qui regroupe des dizaines de « gadgets » (ou widgets pour le terme officiel). Voici comment je définirais cette nouvelle fonction de Tiger. Mais au bout de quelques heures je vous assure que ces gadgets peuvent vite devenir indispensables pour les accrocs de la température ou ceux qui ont des actions en bourse ! Comme Exposé avec Panther, cela peut aussi servir à épater des « switchers potentiels » du monde Windows et à se faire plaisir avant tout. Bon, vous verrez à l’usage en appuyant sur F12… 🙂
A partir du 29 avril, vous pourrez trouver sur le site d’Apple d’autre widgets à télécharger. Les personnes possédant un compte .Mac se verront également proposer des widgets exclusifs supplémentaires.—–

Safari 2

icon_safarirss20050119.gifLe navigateur Apple est aussi maintenant un lecteur de flux RSS de qualité, avec des options pour affiner son utilisation et un rafraîchissement des sites sélectionnés compatibles toutes les 20 minutes par exemple, pour être à la pointe de l’information continue. Vous n’aurez plus d’excuses pour manquer les dépêches de MacPlus compatibles RSS bien évidemment depuis notre nouvelle version.
RSS mis à part, Safari est très semblable à la version fournie par la mise à jour 10.3.9, on note l’apparition d’un nouveau type de message d’erreur lorsque l’adresse demandée par l’utilisateur est incorrecte ou l’apparition du terme fenêtres surgissantes à propos du blocage de l’ouverture des fenêtres non désirées que ce soit au dessus de la page lue (pop-up) ou en dessous de celle-ci (pop-under). Le gestionnaire de téléchargement est légèrement revu puisqu’il est dorénavant possible de visualiser en même temps la vitesse de téléchargement et le temps restant avant la fin de celui-ci.
Safari permet aussi l’envoi des information d’une page web directement via Mail2. A vous d’envoyer directement l’integralité d’une page web ou juste son adresse. Hyper pratique !

Le félin protège les enfants

Cette fonctionnalité est réellement efficace et indispensable pour qui a des enfants et souhaite les protéger des dangers du réseau Internet. Mais aussi pour des petites structure qui souhaitent à moindre coût mettre en place un contrôle de leur LAN (réseau local).
Car vous pourrez restreindre l’accès à des applications, documents, Finder simplifié, affiner les contacts dans iChat ou Mail pour que vos collaborateurs ne passent pas leur temps privé sur celui du bureau, bref Big Brother est de retour mais pour la bonne cause (en tout cas pour les enfants).
Vous devrez vous rendre dans le tableau de bord Utilisateurs, créer autant de compte que vous n’avez d’enfants ou d’employés ou d’amis, puis appliquer les règles à chacun en fonction de ce que vous administrateur sytème aurez décidé. Très simple et très efficace comme vous pouvez le constatez sur les copies d’écran.

Bref, Apple franchit encore un pas supplémentaire dans l’intégration de solutions maison au sein de son OS, les éditeurs tiers apprécieront tiens…:-)

Pour la petite histoire cette fonctionnalité existait déjà au sein de Mac OS 9 et le principe est identique. La recette a été améliorée et intégrée à OS X en fonction des nouveaux impératifs. Nous avons même reçu la demande d’autorisation par courriel de notre « enfant test » qui sollicite de pouvoir écrire à un contact ne se trouvant pas dans sa liste restreinte officielle établie par vos soins. Bluffant…

QuickTime 7

tech_h264_20051206.jpgQuickTime 7 tire bien évidemment parti du nouveau codec video H.264, qui permet d’obtenir des formats d’images 4 fois supérieurs pour un même taux de transfert : le standard de TVHD tant vanté sera désormais disponible aussi dans la video proposée en ligne.
Ce nouveau format MPEG-4 10 est aussi celui de l’industrie le multimédia mobile 3GPP ainsi que les DVD-HD MPEG-4 et Blu-ray : rien d’étonnant alors à ce que QuickTime 7 soit d’ores et déjà prêt à accueillir de la Video on Demand comme nous vous l’annoncions le 19 avril, que ce soit sur les ordinateur ou les téléphones mobiles. Les éditeurs et pourquoi pas l’iTunes Video Store peuvent d’ores et déjà proposer à la location des videos, valables jusqu’à une date-butoir ou avec un nombre limité de lectures possibles.
Les “signets” pour les chapitres ou à l’intérieur des video sont reconnus par Spotlight dans ses recherches.

QuickTime Pro permet désormais la capture à partir de n’importe quelle caméra FireWire, iSight bien entendu comprise, mais aussi la prise de son, et permet des fonctions d’édition simplifiées pour le partage sur internet.


Préférences Système

PreferencesSysteme.jpg Le panneau des préférences système subit quelques changements cosmétiques, à commencer par la perte de la barre personnalisable du haut et l’apparition d’un champ de recherche Spotlight pour trouver immédiatement dans quelle rubrique se trouve les paramètres que vous souhaitez modifier.
En vrac on note :
– la possibilité de lisser du texte jusqu’à la taille de police 4 dans Apparence,
– l’apparition de nouveaux fonds et économiseur d’écran : par exemple la possibilité d’afficher comme économiseur un flux RSS,
– un menu Saisie plus personnalisable,
– l’apparition d’une rubrique dédiée a Spotlight,
– de légère modifications de la rubrique Economiseur d’énergie,
– la possibilité de sélectionner le port FireWire comme connexion réseau sans avoir à définir le port comme sous Panther,
– le remaniement de la section Accès Universel,
– ou encore la possibilité de redémarrer l’ordinateur en mode cible depuis la rubrique Démarrage.
– La synchronisation avancé de .Mac permet une quasi répercution de l’ensemble de vos données sur des machines distante, de fait vous être ou presque toujours a jour.—–

Voice Over

Voiceicone-2.jpg Dans notre cas, car uniquement disponible en anglais, peu utile, Voice Over décrit oralement l’ensemble des actions que vous faites à l’écran. Apple pense a nos amis mal voyant mais on attend des versions localisés.

Grapher

grapher_logo.jpgLes noms de Graphulator ou iCalc avaient circulés ces derniers mois, ce sera finalement Grapher pour cet outil qui vous permettra de tracer des courbes en deux et trois dimensions, dans des repères classiques, polaires ou logarithmique. Vous pourrez exporter vos courbes et champs de vecteurs en plusieurs formats dont le jpg ou l’eps.

Dictionnary

dicoicone-2.jpg Il s’agit la d’une nouvelle application qui n’est ni plus ni moins que l’intégration d’un dictionnaire. Encore une fois uniquement disponible en anglais. Dommage !

Automator

tiger_automator.jpgQuelle est donc cette petite bestiole qui semble tout droit venue de l’espace ? tout simplement pour faire simple la vulgarisation au possible pour tous du principe puissant du langage AppleScript intégré à Mac OS depuis des années mais sous-utlisé à cause de son côté abscon et inaccessible pour les néophytes.
Ce dernier permet de faire exécuter des tâches à son ordinateur tout seul comme un grand pour résumer, mais n’est pas à la portée du néophyte et n’est pas francisé. Un outil puissant mais délaissé alors qu’il existe depuis très très longtemps (il fait partie de Mac OS depuis 1997) mais qui n’a pas réussi à se démocratiser parmi la majorité des utilisateurs Mac. Donc Automator nous fait penser à AppleScript même si cela ne fonctionne pas de la même façon. Vous composerez vos petits « scripts » en ajoutant les fonctions les unes derrière les autres.

Carnet d’adresse

Addressicone-2.jpg Le carnet d’adresse étoffe sa gamme de format et permet le partage et la synchronisation d’un meme carnet sur plusieurs machines.

Lecteur DVD
Le lecteur DVD nouvelle edition tire parti des fonctionnalités Core Image. Cela vous permet d’effectuer en temps réel de modication de taille d’image et de chromie. Impressionnant.

Conlusion

Qu’ajouter à tout ceci? La réactivité, la vitesse, le “coup de jeune” donné à votre matériel justifient à eux seuls l’enthousiasme que nous avons tous ressenti. L’affichage et la gestion de l’affichage ont eux-aussi fait d’énormes progrès : Core Image semble avoir fait des merveilles.
Mais ce sont les nouveaux outils comme Spotlight ou Automator qui préfigurent le changement qui s’amorce dans l’utilisation de l’ordinateur. Il reste à évaluer dans quelle mesure le nouveau système sera capable de tirer tout le “jus” des processeurs 64 bits. Le nouveau compilateur permettra-t-il de générer des applications au code vraiment épuré?

Il y a aussi bien entendu quelques raison de modérer cet enthousiasme ; le prix, bien entendu, car 129 € même tous les 18 mois cela commence à faire cher. Pourquoi ne pas mettre en place une politique de mise à jour à tarif réduit, d’une version à l’autre en réservant le plein tarif à ceux qui ont sauté plusieurs versions?
iChat AV3, paradoxalement, en ce pour plusieurs raisons. La qualité de la video-conférence à 4 participants est époustouflante, mais celle du son n’a pas suivi : elle a du coup vieilli au regard de celle de Skype. Les configurations nécessaires sont aussi très importantes pour la multiconférence : c’est le G5 ou un bi-pro G4 pour l’accueillir. De ce fait, l’impossibilité de pouvoir toucher aux réglages est de moins en moins compréhensible…

Ceci posé le passage à Tiger, s’il n’est pas indispensable, est fortement conseillé, a fortiori si vous êtes sur une configuration un peu ancienne : il redonnera du lustre à votre iBook 600 par exemple.
L’ensemble de la Rédaction est enthousiaste !

– Spotlight est extraordinaire
– La richesse de la mise à jour
– La qualité de la multiconférence video
– Le contrôle parental efficace et simple à configurer
– Automator
– L’amélioration générale des performances, tout particulièrement pour les configurations anciennes.
– Les excellente performances sur de “vieux” Macs

– la redevance de 129 € instituée : pouquoi pas un tarif “mise’-à-jour” ?
– le prix de la version CD, 17,99 € avec commande et renvoi obligatoire du DVD
– la “gourmandise” de la multiconférence video, la qualité de l’audio qui a vieilli. Toujours pas de balance manuelle de la couleur.
– sinon nous cherchons encore…;)