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Prospective

MacWorld ’07 : ce qu’il faut retenir

La MacWorld a fermé ses portes voici déjà un mois. Que faudra-t-il retenir du millésime 2007 ? Petit retour sur ce qui restera un tournant dans l’histoire d’Apple, au delà de l’iPhone ou de l’AppleTV…

Boro

Publié le

 

Par

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Une chronique au long cours, dans tous les sens du terme, et décalée dans le temps, notamment pour cause de panne de circuit video : merci au passage au service de SAV de Parités pour leur gentillesse et leur réctivité.
Commencée de rédiger encore dans l’excitation pendant le transit du retour à Roissy, déjà une petite semaine après l’événement et deux fois 9 heures de décalage horaire dans les pattes, elle tente de mettre à plat les enjeux de ce qui c’est passé le 9 janvier sous les yeux de millions de Mac Users. Dans 10 ans, à coup-sûr, cette édition de la MacWorld Expo va rester dans la mémoire de ceux qui l’ont suivi et s’intéressent à Apple, ici ou là bas. Peut-être quelques-uns parmi les lecteurs de la présente s’en rappelleront-ils également.
Bonne lecture :smile

La MacWorld a fermé ses portes voici presque un mois , sous les applaudissements des exposants… n’oublions pas que nous sommes aux États-Unis ! Que faudra-t-il retenir du millésime 2007? Petit retour sur ce qui restera sans doute sur le millésime de la décennie…

La Keynote

C’est sans conteste la Keynote de mardi qui restera comme le moment fort de cette édition vraiment pas comme les autres…

Steve

steveiphone.jpgTout d’abord, Steve va bien, merci pour lui. Mieux : il pète littéralement la forme. Si certains avaient pu s’inquiéter pour la santé du CEO après sa prestation du 8 août dernier lors de la WorldWide Developer Conference [(voir le transcript de la Keynote)], c’est un véritable fauve qui a bondi sur le plateau du Moscone Center West, et qui piaffait d’impatience avant de repartir en piste au moment où l’intervention de ses invités était sur le point de prendre fin.

Et si on le sent assez ému les premières secondes où il prend la parole – il avouera durant la Keynote n’avoir pas dormi de la nuit – c’est qu’il lance Apple dans une nouvelle aventure, avec l’abandon du mot Computers de sa raison sociale. Le gratin de l’industrie électronique grand-public réuni au même moment à 900 Km de là au CES de Las Vegas est prévenu : chaque fois qu’il y aura de la monnaie et surtout du plaisir à prendre en créant des iBidules innovants — ou plutôt et réexpliquant aux gens bien installés dans un business comment ils auraient du s’y prendre – Apple Inc. sera là. Quelque soit le secteur, désormais.

Est-ce parce qu’il a véritablement refondé une nouvelle fois la société qu’il avait créée le 1er avril 1976 avec son pote Steve Wozniak ? Il a en tous cas rarement été aussi brillant dans une Keynote, renouant même avec les blagues de ses années terribles avec Woz, d’abord en appelant chez Starbuck pour faire la démo de l’application Mail dans l’iPhone, puis en racontant l’épisode du “brouilleur TV” mis au point par Woz lorsqu’ils étaient jeunes, lorsqu’il a fallu “meubler” lorsque sa “zappette” est tombée en panne presqu’à la fin de la Keynote. Et surtout, son aura personnelle dans l’industrie IT est sans doute sans équivalente, au point de pouvoir associer à la fois Google et Yahoo ! sur son nouveau projet, malgré la rivalité entretenue par les deux sociétés…

Apple

On l’a vu avec la présentation des résultats de son premier trimestre fiscal (Cf. la chronique du 18 janvier), la société Apple elle va mieux que bien, avec pour la première fois de son histoire un chiffre d’affaires de 7 milliards de dollars et un bénéfice net d’1 milliard. Voilà qui représente à peine moins que le 1,3 milliard de bénéfices réalisés pour l’année 2005 toute entière, elle-même considérée à ce moment-là comme une année historique et même s’il est vrai que le 1er trimestre de son exercice fiscal qui court de septembre à décembre est traditionnellement le plus fort. Pas si mal, pour une entreprise que l’on considérait encore comme relevant à peine d’une expérience de mort imminente.

Cette quasi-résurrection, La Pomme la doit pour l’essentiel à son système d’exploitation Mac OS X qui lui a redonné une légitimité face à Windows, à l’iPod qui lui a permis des dégager des marges de manœuvre financières considérables tout en lui permettant de devenir un entreprise vraiment grand-public, et à Intel et son catalogue de semi-conducteurs, sans parler bien entendu de la culture de l’innovation qui irrigue le (et bientôt les) campus de Cupertino, au premier chef Jonathan Ive et sa très imaginative équipe de designers. Rien d’étonnant à ce que ce soit à ces trois, ou plutôt quatre, bonnes fées que Jobs ait demandé se pencher sur le berceau de l’iPhone qui a tant fait parler de lui ces 4 dernières semaines, mais également celui de l’AppleTV et de la nouvelle borne Airport Extrême qui lui sont beaucoup plus liés qu’en apparence…—–

• L’iPhone C’est le plus visible, le plus chatoyant des joyaux de la collection Apple, même si à l’évidence son développement n’est toujours pas terminé. Steve n’en a (presque) pas fait mystère au cours de la Keynote, la démonstration des diverses facettes de l’Phone qu’il effectuée – c’est à dire l’iPod à écran tactile, le téléphone époustouflant et le communicateur internet – a nécessité pas moins de trois appareils différents comme on le voit sur cette image, soit que que les 4 ou 8 Go de stockage n’aient pas suffi à la présentation de Cover Flow et des nombreux fichiers photo, vidéo et musicaux, soit que l’interface utilisateur révolutionnaire du Gizmo n’étant pas tout à fait terminée… soit les deux.

L’iPhone représente véritablement un coup de maître dans la stratégie menée par Jobs depuis 2001 pour sortir Apple de l’étranglement par lequel Microsoft avait fini par l’étouffer peu à peu, en même temps qu’un coup d’une lucidité tactique extraordinaire ; encore fallait-il ne pas se louper : c’est la raison des deux ans et demi de développement et les plus de deux cents brevets auquel l’iPhone a donné lieu, et sur lesquels Jobs est revenu à plusieurs reprises.

Non que l’origine de chacun d’entre eux soit spécifiquement due à la réflexion sur l’iPod : comment ne pas penser aux “gestes du trackpad” en voyant un certain nombre des mouvements comme le “double tap” ou le “glisser” pour déverrouiller, même si la réflexion a été poussée au-delà avec la pichenette pour faire défiler et le “pincer-redimentionner”. D’autres sont plus spécifiques comme celui de l’écran tactile : les prochaines semaines diront sûrement s’il s’agit de l’intégration d’une solution proposée par un équipementier, ou bien d’une solution originale 100% jus de Pomme, comme celui de “l’écran sensitif intégré” et que les lecteurs de MacPlus avaient découvert en avant-première le 13 janvier 2006.

iphone-4.jpgL’iPhone est ainsi à la fois laboratoire, état de l’art de ce que l’industrie sait faire et synthèse de l’esprit dans lequel Apple travaille depuis ses débuts et plus encore depuis le retour de Jobs à la barre… et surtout de la direction vers laquelle La Pomme va maintenant s’engager… en même temps qu’un joli coup stratégique supplémentaire.

– Laboratoire et état de l’art puisque, issu lui-même du travail de réflexion sur le Tablet Mac comme l’a glissé Jobs durant la Keynote, il concentre 2 ans et demi et plus de 200 brevets déposés par la marque, dont certains étaient là auparavant et d’autres ont été ou seront à l’évidence utilisés pour d’autres appareils, à commencer par le Tablet Mac lui-même, une fois seulement que les appareils seront techniquement au point… et le marché — c’est-à-dire les utilisateurs – prêts à les recevoir;

– synthèse à la fois technologique avec les fameux brevets, mais aussi avec le double appel à Intel créateur du processeur Xscale en 2002 – même s’il l’a entre-temps cédé à Marvell (voir la dépêche du 13 janvier) – et à Samsung pour l’électronique son iPhone, symbolique de la double filiation de l’appareil entre Mac et iPod nouvelles manières, synthèse enfin de la façon dont Apple avance en mettant quel que soit le produit l’expérience utilisateur – c’est à dire l’utilisateur lui-même et non les services que l’on compte lui vendre – au centre de sa réflexion ;

– joli coup stratégique puisqu’avec l’iPhone, Apple va mettre dans les mains de millions d’utilisateurs – de Windows pour leur majorité – un vrai OS X qui n’a pas à rougir de celui qui tourne sur le Mac. Il enfonce ainsi un peu plus le “pied-dans-la-porte” en direction des Entreprises (voir la chronique du 10 août 2006) engagé avec Leopard. Ce n’est d’ailleurs pas tant au marché du téléphone portable qu’à celui du Smartphone qu’Apple s’attaque, segment à la fois en plus forte progression (de 40 à 50% selon les baromètres) et où Microsoft se trouve réduit à la portion congrue avec à peine 8,4%, loin derrière Symbian et Linux… Reste que si l’objectif de 1% du marché total du téléphone portable en 2008 annoncé est tenu, ce sont 10 millions d’utilisateurs dans le monde qui auront dans les mains OS X jour après jour, quand les ventes de Mac ont représenté bon an mal an en 2006 5 millions d’unités… Il représente également une piqûre de rappel bien opportune pour tous ceux qui avaient un peu prématurément enterré l’iPod ; synchronisé lui-aussi via iTunes, il ne faudrait y modifier grand-chose s’il fallait lancer le très attendu (et redouté) iPod vidéo à écran tactile…

Mais on l’a dit dans ces colonnes à de nombreuses reprises, Jobs s’est révélé à chaque moment important dans la remise en ordre de bataille de la société qu’il avait relevée exsangue en 1997 un redoutable joueur de bonneteau ; ceci n’est pas la moindre des qualités de manager exceptionnelles dont fait a régulièrement fait preuve le CEO d’Apple depuis son come back, et que tous ses pairs dirigeants des entreprises figurant au classement Fortune 500 lui reconnaissent aujourd’hui.
Si Apple vient bien de réinventer le téléphone portable, en ce sens qu’elle a procédé à une reformulation originale de la réalité “téléphone portable”, en puisant dans ses ressources propres et dans les éléments présents dans le contexte, l’iPhone n’est pas seul dans la stratégie de rupture dont Jobs a annoncé le début ce fameux 8 janvier : s’il en est à coup sûr la pierre angulaire, du moins pour le moment, il masque à n’en pas douter le reste de son dispositif de campagne, qu’il a pourtant présenté, et qui a largement été mésestimé.—–

• AppleTV
appleTV.jpgLe boîtier avait été annoncé en septembre dernier (voir la couverture le 12 septembre de la conférence ShowTime) à la fin de la prestation de Jobs, “un rapide coup d’œil” sur un produit encore en développement avait-il justifié, d’ailleurs en totale contradiction avec la culture – ses adversaires parlent de culte – du secret qui fait depuis dix ans maintenant notoirement partie du fonctionnement au 1, Infinite Loop, Cupertino. Sans-doute s’agissait-il de donner de l’épaisseur et des perspectives pour un moment où, à défaut de réelles nouveautés en matière de support de lecture numérique vidéo, Apple a dû se contenter de présenter des améliorations de l’iPod 5G avec vidéo, et au moment de donner le coup d’envoi du nouvel iTunes Store désormais avec du cinéma à la demande et une définition améliorée, dans un premier temps pour le marché américain.

Rien de vraiment nouveau en ce qui concerne son usage, qui donne néanmoins quelques indications sur ce à quoi pourrait ressembler Front Row 2.0, dont il apporte l’évidence de l’expérience utilisateur vers la télévision, que ce soit pour la vidéo – personnelles mais également émissions de télévision et cinéma à la demande dont il est le fer de lance dans l’offensive engagée par Apple en direction du téléviseur de M. & Mme Tout-Le-Monde – mais aussi pour les photos ou la musique.

Autant d’œillades aguicheuses en direction du chaland d’autant que, ô surprise, la synchronisation des contenus sur le disque dur de 40 Go avec l’ordinateur principal ou l’autorisation de connexion des “invités” ou des autres ordinateurs de la maison se font au travers d’iTunes… Et quant Steve lâche au cours de sa présentation que c’est un processeur Intel qui se trouve à l’intérieur, de sorte qu’Apple a pu en réaliser l’interface utilisateur comme elle l’entendait, il faut comprendre “y mettre des bouts de Mac OS X dedans, et de Core Animation en particulier…. Autant ne plus trop se demander non plus pourquoi, entre autres raisons, l’affichage était prévu comme indépendant de la résolution avec OS X Leopard.

• Nouvel AirPort Extreme
Oubliée de la Keynote mais bel et bien annoncée dès le coup d’envoi de cette édition de la MacWorld, la nouvelle borne AirPort Extreme est le cheval de bât de nouveau dispositif et le trait d’union entre le bureau et le salon. A la fois cheville ouvrière pour la montée de la charge du stockage que va se voir imposer le (ou les) Mac de la maison – que ce soit au pour l’archivage et la sauvegarde des contenus produits par l’utilisateur ou ceux téléchargés sur iTunes – et courroie de transmission vers l’AppleTV… et ce dans un temps raisonnable avec l’adoption du protocole 802.11n.
Mais surtout, la refonte du logiciel de gestion AirPort Utility en font une véritable tête de réseau sécurisée, cette fois accessible à tous comme le montrent les captures d’écran du logiciel publiées par MacNN (voir la dépêche du 5 février)

Alors, il y a-t-il un plan d’ensemble ?

Poser la question, c’est déjà y répondre. A l’évidence, l’édition 2007 de la MacWorld a été l’occasion de présenter le serveur familial multimédia dont nous évoquions la probabilité voici déjà 2 ans ! (voir la chronique du 30 décembre 2004. Même si elle répond à un schéma d’ensemble, la configuration à la carte telle qu’elle est proposée actuellement est personnalisable et surtout parfaitement susceptible d’évoluer au fur et à mesure de l’évolution de la technique… et de la maturation du marché ! Pour autant, rien n’empêche un futur iPod vidéo WiFi ou même l’iPhone de venir s’insérer parmi les éléments du Lego en train de prendre forme sous nos yeux : celui-ci possède d’ores et déjà tous les éléments pour jouer le rôle d’une télécommande universelle pour ce désormais Home Center qui n’ose pas dire son nom…

Mais là encore, l’essentiel n’est pas dans ce que Steve a montré mais bien plutôt dans ce qu’il a à peine glissé sur le ton de la confidence. Comme on le voit ici, ce ne sont plus les différentes lignes de Mac sur lesquelles repose le modèle industriel de Cupertino, ni même le Mac et l’iPod mais bien le Mac, l’iPod, l’iPhone et l’AppleTV, et alors même que ces deux-là sont présentés comme directement issus de la lignée iPod… Si l’on regarde au centre du fameux carré, qu’est- ce qui unit les quatre éléments. Est-ce iTunes, vers lequel chacun d’entre eux doit se tourner peu ou prou pour remplir une partie de ses fonctions ? Est-ce à dire que, comme l’accusent ses détracteurs, Apple a commis la même erreur que Microsoft en son temps avec Internet Explorer, en construisant un système hégémonique autour d’un logiciel propriétaire, forcément un jour ou l’autre vulnérable aux attaques? Ce serait mal connaître Jobs.

Vers un nouveau Sony ?

Ce n’est sans doute même pas sur OS X à proprement parler que repose Apple Inc, alors que Jobs a annoncé avoir tiré les conséquences de la diversification de son activité, en retirant le mot Computers de sa raison sociale. De la même manière que Gainsbourg avait un jour retourné sa veste selon sa propre expression, le jour où il s’était rendu compte que celle-ci était doublée de vison, Jobs et son État-Major ont identifié ce qui était l’essence même de l’Histoire et de l’activité d’Apple : ce n’était ni le matériel, ni même le logiciel ou le système d’exploitation, mais bien plutôt de concevoir des produits les plus simples et les plus agréables à utiliser. Autrement dit, l’expérience utilisateur, autour de laquelle est en train de s’articuler l’évolution de la socciété.

Dans la pratique, rien n’empêche désormais Apple de se lancer dans la conception de consoles de jeu, de téléviseurs ou de Home Stéréo, ou même de réfrigérateurs si d’aventure elle se rendait compte que ceux-ci deviennent trop complexes à utiliser et qu’un besoin existait de ce côté-là :langue. Pour autant et plus sérieusement, la démarche est parfaitement cohérente : une étude menée à la mi-décembre par l’institut de recherche ChangeWave Alliance, auprès de 228 professionnels de l’industrie électronique grand-public citaient Apple à une écrasante majorité (43%) comme le fabricant le plus à même de faire adopter sa solution, loin devant Sony (14%).Parmi les sociétés devant être gardées du coin de l’œil en 2007, Apple arrivait encore une fois en tête, avec 28% d’entre eux [Merci à Robin Chytil pour le lien]].

En théorie, un autre modèle était même possible : licencier à des constructeurs choisis l’autorisation d’utiliser tel ou tel programme sur leur matériel, que ce soit iTunes ou Mac OS X, ou l’autorisation de se connecter à l’iTunes Store : la possibilité en est tellement sous-jacente dans le brevet attribué à Apple le 1er février dernier (voir la dépêche du 1er février) qu’il est impossible qu’on n’y ait pas songé en haut lieu à Cupertino. Dans une lettre ouverte intitulée “Réflexion à propos de la musique“, Steve Jobs vient d’écarter la solution qui consisterait à licencier son système de DRM FairPlay à d’autres fabricants, ou d’autres détaillants de musique numérique, et d’exhorter le Majors du disque à abandonner un modèle économique qui bride le développement de ce nouveau marché.[(voir la traduction publiée par MacPlus). On sait en en effet que ceux-ci n’ont été intégrés au modèle d’iTunes que contrait et forcé par les ayants-droits, et qu’une réflexion sur ce thème était en cours d’expérimentation (voir la chronique du 27 octobre).

Une telle mesure sera-t-elle un jour adoptée? Ce n’est pas sûr : Microsoft est de plus en plus sur le reculoir (voir la dépêche du 5 février) et surtout, la peur de l’Ogre de Redmond ne fait plus recette… Celle-ci reste néanmoins une carte possible dans le jeu de Cupertino : l’un après l’autre, les principaux concurrents ploient le genou devant Apple et se mettent à fabriquer des accessoires pour l’iPod : après Creative c’est désormais le cas de Sony (voir la dépêche du 6 février).

Tout n’est sans doute pas gagné. Après l’infléchissement vers l’iPod, puis le passage sur la plate-forme Intel, Jobs va devoir à nouveau vaincre un certain nombre de résistances, que ce soit auprès des analystes mais peut-être encore davantage parmi les aficionados de la marque.
Dans tous les cas, le renouveau du foisonnement de l’écosystème Apple dans son ensemble – et non plus seulement Mac ou iPod – avait de quoi réjouir dans les allées du Moscone South, mais également du Moscone North réinvesti cette année par les exposants. A Paris, il n’est dès lors pas interdit de rêver d’un retour dans le Hall 4 de la Porte de Versailles d’ici 2 ans ou 3 ans…