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Édito

Il y a 7 ans, 7 jours

Toutes les semaines, MacPlus vous propose un voyage temporel parmi les archives néolithiques du site. 7 ans, 7 jours d’actualités remises au goût du jour ! Semaine du 15 au 21 mars 2004.

Yrogerg

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Il y a 7 ans, 7 jours, c’était…


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Apple, TTC

Si la santé financière de la firme de Cupertino était plutôt bonne en ces temps là, ce n’était pas pour autant que le patron de la pomme allait liquider ses dollars sans une bonne raison. Et visiblement, malgré l’aspect légal de la loi, la taxe Brun Buisson ne semblait pas suffire à ses yeux. En effet, la taxe instaurée par la dite commission était censée mettre en place une rémunération de la copie privée sur certains supports numériques ; elle avait étendu à tout ce qui contient un disque dur en juillet 2002. Du coup, certains iPod de la gamme étaient concernés par cette taxe, devant même rapporter la bagatelle de 10€ par unité vendue. Et, c’est vraiment dommage, mais les parts de marché du baladeur étaient telles que la facture envoyée à Steve Jobs devait comporter moults zéros incompatibles avec sa perception de l’argent. Du coup, le bougre avait donc décidé de boycotter cette loi en refusant de payer la note. C’est sûr que cela aurait été tellement plus simple si la pomme avait pu limiter ses ventes en France. Ah.

Lire « Apple refuse la taxe Brun-Buisson »


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La lutte contre le piratage, entre amis

Je ne sais pas si vous connaissez la notion de piratage car elle n’existe plus de nos jours, mais à l’époque, en 2004, de vilains pirates s’attaquaient, via des tuyaux, à voler des morceaux musicaux au format numérique qu’ils stockaient méchamment sur leurs disques durs bien chauds. Du coup, la rébellion législative s’organisait autour du respect des droits de propriété intellectuelle. Ainsi, c’était la députée Jannely Fourtou qui s’y était collée, en intégrant au passage quelques modifications par rapport au texte initial visant la lutte contre les diverses contrefaçons industrielles en provenance des pays de l’Est. Et on n’a pas compris pourquoi, mais cette dernière avait étendu la lutte au téléchargement de musique ou de films, sûrement pour contrer les bougres dont nous parlions en début de paragraphe. A moins que ce soit pour autre chose ? En effet, la dite députée avait pour époux le PDG d’une célèbre major de musique. Mais si on vous dit qu’il n’y avait pas de rapport, c’est qu’il n’y en avait pas. Ok ? Ah.

Lire « “Petits arrangements entre amis” »


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Microsoft qui vendait gratuitement sa suite bureautique

La vie était dure quand on avait 90% de parts de marché dans le vaste domaine de la bureautique. Du coup, la marge de manœuvre étant faible, on ne savait plus trop comment s’y prendre pour imposer à la terre entière ses solutions informatiques. Qu’à cela ne tienne, Bill Gates, après ses récentes réflexions pour venir à bout du SPAM, semblait aussi qualifié en courrier postal qu’en force de vente. Ainsi, quoi de plus simple que d’offrir aux 10% d’irréductibles sacripants la suite bureautique complète afin qu’ils puissent se rendre compte eux-mêmes de leur propre bêtise de ne pas l’utiliser ? C’est plus ou moins l’idée avancée : Redmond avait envoyé aux employés gouvernementaux une copie gratuite de la suite Office afin que ces personnes puissent tester librement les fonctionnalités des logiciels pouvoir se faire leur propre opinion. Certaines institutions réticentes ont refusé ce type de pratique. Là encore, pas de problème, ils n’avait qu’à renvoyer la suite emballée par la poste aux frais de la firme aux fenêtres. Si seulement Apple pouvait avoir 90% de parts de marché… Ah.

Lire « .usa : Microsoft fait du forcing »


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50 millions de titres vendus sur l’iTunes Music Store

Le succès de l’iTunes Music Store se confirmait aux Etats-Unis avec 50 millions de titres vendus depuis le lancement de la plateforme de téléchargements de fichiers musicaux made in Cupertino. Un bien beau chiffre donc qui confirmait les perspectives et les ambitions de la pomme sur ce secteur visiblement porteur. En revanche, de l’autre côté de l’Atlantique, nous attendions tous impatiemment de voir débarquer ce nouveau phénomène mais, en parallèle, on était inquiet de la tournure que prenait les choses. En effet, on avait peur qu’Apple se mette à dos les professionnels du secteur en refusant de payer la taxe dite de « rémunération pour copie privée » appliquée à tous les supports utilisant un disque dur. Ainsi, Apple était même taxé de profiteur et décrit par certains comme étant uniquement intéressé par vendre des iPods. Ces malversations auront eu raison de la plateforme puisqu’on vient à peine de dépasser les 10 milliards de téléchargements et le succès de l’iPod n’est plus qu’un lointain souvenir. Ah.

Lire « 50 millions, mais… »

A la semaine prochaine !

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