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API anti-coronavirus d’Apple et Google : l’Écosse rejoint le programme

Il s’agit du dernier pays européen à choisir de compter sur cette solution universelle plutôt que de rester dans son coin.

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Protect Scotland
© NHS

En France, l’application StopCovid continue de susciter la critique plusieurs semaines après son lancement. Efficacité remise en cause (bugs et peu d’alertes envoyées), polémique liée à la confidentialité et surtout incompatibilité avec les standards les plus utilisés sont les maîtres-mots de ses détracteurs. Au Royaume-Uni, au contraire, le NHS a choisi de suivre le framework proposé par les développeurs des deux systèmes d’exploitation les plus populaires de la planète. Les citoyens peuvent en effet télécharger la nouvelle plateforme Protect Scotland sur l’App Store et sur Android.

Celle-ci permet d’être notifié en cas de potentielle contamination au COVID-19. Le principe est simple et rappelle celui des porte-clés connectés de Tile : en ayant accès au Bluetooth en arrière-plan, le service détecte les autres smartphones équipés aux alentours. Si l’un d’eux appartient à un malade infecté qui s’est signalé, alors un message vous prévient, suggérant de prendre rendez-vous pour un dépistage afin d’éviter tout risque de contagion supplémentaire. Seul bémol : la procédure coûte généralement plus d’une centaine d’euros, dépassant même les 300 en Grèce à titre d’exemple.

Peu de retours positifs pour le moment

Par ailleurs, même avec une expérience utilisateur plutôt réussie la plupart du temps, les applications qui tentent de lutter contre la propagation de la pandémie peinent encore à convaincre. En effet, nombre d’internautes peu concernés par la crise sanitaire choisissent de faire l’impasse sur ces outils, qui ne semblent alors privilégiés que par les cibles potentielles du virus ou par les populations les plus déroutées et proches de l’actualité nationale. Par ailleurs, même avec sa version Low Energy, le Bluetooth épuise sérieusement l’autonomie de nos téléphones portables surtout avec les wearables qui ont tendance à se démocratiser.

D’autre part, cette technologie de communication est régulièrement remise en cause par de multiples failles de sécurité. L’exemple en date le plus marquant permet de pirater de nombreux iPhone et Mac avec une astuce toute simple. Et même si les solutions de protection existent, elles ne sont souvent pas connues du grand public. Terminons en précisant que l’alternative de Google et Apple a tout de même été choisie par une majorité de pays européens, dont l’Italie, la Suisse ou encore l’Allemagne, nos voisins d’outre-Rhin et plus particulièrement Berlin étant considérés par beaucoup comme un exemple sociétal sur de nombreux aspects tels que les libertés individuelles.

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